Par philosophie ou juste par besoin de se déconnecter de sa réalité quotidienne, de plus en plus de gens adoptent le tourisme lent. Que ce soit à l’autre bout du monde ou dans la ville voisine, chacun peut simplement décider, de pratique le slow travel en fonction de ses besoins et de son état d’esprit.
Vivre à 5 km à l’heure
Faire du slow tourisme implique un changement dans son mode de vie juste le temps d’un voyage. Il s’agit de prendre la route sans se presser, en réapprenant à voyager, à redécouvrir les plaisirs du voyage et d’apprécier le paysage. En principe, le concept comprend 3 principaux critères :
– Consommer des produits locaux
– Favoriser les transports moins polluants
– Séjourner chez l’habitant
Ce concept est parfait pour tous ceux qui veulent faire un petit break dans leur vie citadine trépidante qui file à une vitesse vertigineuse. L’idée est de privilégier les destinations proches. Concrètement, on supprime les transports rapides et polluants.
Il ne faut pas le confondre avec l’écotourisme même si les deux concepts peuvent être cumulés. Avec le tourisme lent, on privilégie le vélo, le train, le bateau, le covoiturage afin de prendre le temps de regarder le paysage. On ne stresse plus dans les transports en commun.
Apprécier chaque seconde
C’est le concept idéal pour se rapprocher de la population locale et créer des liens. Il faut savoir que pour vivre des expériences enrichissantes, il faut d’abord apprendre à se connaître, à s’apprécier avant de pouvoir échanger et s’imprégner de leur coutume. Le slow tourisme peut donc aussi se combiner avec un hébergement chez l’habitant.
Le tourisme lent vous incite donc à éviter les aéroports bondés, les bouchons, les embouteillages et les queues. En d’autres termes, on ne s’oblige pas à aller quelque part sous prétexte qu’il ne faut pas rater ce site ou cette attraction ou parce qu’il a été chaudement recommandé par le guide.